Mathilde et Séraphim, est le titre de la performance, mais c’est avant tout le duo de jeunes plasticiens à partir duquel et avec lequel celle-ci s’est écrite. Ils ne sont ni danseurs, ni performeurs et ils ne se connaissaient pas avant de commencer à travailler ensemble.

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À force d’exercices et d’improvisations à deux, ils se sont créés une intimité et des gestes qui leurs sont propres.

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Cette performance s’est écrite avec et pour des amateurs. Le point de départ était avant tout leur gestuelle, leur manière de se mou- voir. D’abord séparément, puis ensemble. Des gestes tantôt timides, tantôt tendres.

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C’est une volonté de ne pas travailler avec des danseurs ou performeurs, pour donner droit à l’erreur ou encore accepter la gêne et même, la montrer. Être au plus proche d’une rencontre et d’une intimité qui se crée plutôt qu’une partition interprétée à la lettre et sans faute.

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Leurs mouvements sont donc parfois hésitants, ou au contraire fluides, assurés, mais souvent, ils sont justes. Un tâtonnement et une certaine pudeur qui n’est pas sans rappeler la manière dont on évolue parfois dans le début d’une relation.